PAROLES  DE L'ALBUM "ÉVEIL" :

(Présentes également dans le livret du CD)

 

 

Synchronicité

Esus9 / C#69 (cordes si et mi aiguë à vide) / Abm7 / Abm7 

 

Je suis parti, dans la direction de mon cœur,

J’ai traversé les pays, en sublimant,

sublimant mes peurs.

 

A la rencontre de l’identité

A la recherche de la réalité

Pour me convaincre de ce que je suis.

Pour bien comprendre ce qu’est la Vie.

 

Missionnaire d’une nouvelle dimension

Suivant les signes sans aucune raison

Se laisser porter par la confiance

Se laisser tomber dans le flot de l’expérience,

 

Créer à chaque instant, de manière constante

La matière vibrante

Percer les mystères de l’univers,

Guider par la lumière

Dans cette éternelle prière.

 

Je suis parti dans la direction de mon cœur

J’ai traversé les pays, en sublimant,

sublimant mes peurs.

 

Je vous aime, je vous aime

D’une manière sans limite

Et je sème et je sème

Cette idée en orbite.

 

Chaque geste, comme une cérémonie,

Manifeste pour chaque être la paix, l’harmonie.

 

Chaque pensé, chaque intention

Se doit d’être au plus au point

Afin d’augmenter la vibration,

D’illuminer tout les matins.

 

Je suis parti dans la direction de mon cœur

J’ai traversé les pays en sublimant,

sublimant mes peurs.

 

 

 

Silence mélodieux

 Bm / C#° / Em / Bm / F#75 (relance)

 

 

Ô au vent volent vos voix

Vos voix vives et vivantes

Nous ravivant de volonté.

 

Vous les vendeurs de vouloir

Vous, alors avides de tout voir.

 

Ô constellation bénie, gravitent les amis

Autour de moi qui vous souris.

 

Sourire, d’amour sans condition

Mon cœur un puits sans fond

Désaltérons-nous sans façon.

 

Il y a dans cet instant

Tout à voir, des sentiments à suivre

Avec toi, prenons le temps

De s’échanger de ce qui nous fait vivre.

 

La vie est longue et infinie

Alors profitons aujourd’hui,

Enflammons-nous encore une fois

Et à genoux remercie-toi !

 

Ô au vent volent vos voix,

Vos voix vives et vivantes,

Nous ravivant de volonté.

 

Vous les vendeurs de vouloir

Vous, alors avides de tout voir.

 

 

Jamais, le grand tissu ne se froisse

Je ne connais pas l’angoisse,

Seulement la musique de l’espace.

 

Un silence mélodieux

Qui me lance et me livre au milieu

Des savoirs intégrés ambitieux

De la terre fécondée par les cieux.

 

Un silence harmonique tout puissant

Qui me guide et mon cœur en avant

A vous respecter intensément

A vous considérer simplement

 

La puissance physique du vivant

Qui me donne la force des géants

A l’acceptation transcendant

Cette tentation aux tourments.

 

Ô au vent volent vos voix

Vos voix vives et vivantes

Nous ravivant de volonté.

 

Vous, les vendeurs de vouloir

Vous, alors avides de tout voir.

 

 

 

L’essentiel

 Gm / Ebmaj7 / Cm / D7

 

De grandes marches de pierres,

De grandes arches de guerre,

La citée des hommes connaîtra-t-elle la lumière ?

 

De grandes portes de marbre,

Où poussaient jadis les arbres

 

Comme un beau dessin que l’on gomme,

Que toute la puissance du cerveau ne saura refaire.

 

Et des avenues de goudron

Que l’on voit jusqu'à l’horizon et

Des tours dans le ciel faites toutes en béton

Par tant d’êtres qui avaient de bonnes raisons.

 

En dansant toute la nuit sur les drogues,

En portant des habits car en vogue

Se demande-t-on bien encore

A quoi diable sert ce drôle de corps ?

 

Et à quoi peut servir cette somme de profit

Si c’est pas pour partir au delà des ennuis

Et s’enfuir en marchant dans la direction du paradis,

De mon paradis.

 

Je quitte les terres arides où la mort règne,

Où la folie nous guide et la peur nous imprègne.

(bis)

 

Mais si tu pars c’est pour créer l’espoir,

Pour mieux revenir et nous dire jusqu'à croire

Que tu as vu les vallées, les villages des anges

Où les enfants riaient, il pleuvait des louanges.

 

Où les femmes aux seins nus souriaient pour de bon

Et les hommes convaincus ne se posaient plus de question.

 

Tu as vu les forêts, les cabanes dans les bois

Où l’on respecte tout, même ce qui ne se voit pas.

 

Et bientôt les villages

Et nos grandes cités

Seront sur ce nuage

De félicité.

(bis)

 

Parce que vous le voulez vous allez le créer

Et vous rendre enfin compte du pouvoir infini

Que vous avez retenu depuis tout petit

Vous n’êtes pas ce con, ce qu’on vous a dit.

 

Mais cette force magique qui fait pousser les fleurs

Cet élan magnifique de vie et de bonheur,

Vous êtes la nature et la nature est belle

Et pour en être sûr écoutez :

 

L’essentiel !

 

 

 

L’enfant grand

 Am (basse do) / E° / Am / F / E / Am

 

 

L’objectif divin

N’est pas cause perdue

Mais à portée de main,

Je vous dis je l’ai vu

 

Par un ange Firmin

Et loin d’être déchu

Il ma dit : « ce chemin

Tu y cours dessus ».

 

L’amour vole entre tous

Cessons de retenir

Ces puissantes secousses

Pour du songe sortir.

 

N’attache point mon frère

A ta sœur ton âme !

Trouve en toi l’univers

L’amour de toutes les femmes !

 

Et complet tu seras

Face à toute la vie.

 

De vrais choix tu feras

Car tu n’as plus suivi,

Ni d’écrits, ni de dits,

De parents, de gurus...

D’un savoir inédit

En toi naîtra la roue.

 

***

Ne soyez pas farouche

Laissez-le donc s’exprimer

Dessous toutes ces couches

Cet enfant grand et animé.

 

Il veut rire et pleurer

Oh parfois même il veut crier

De colère, de beauté

Mais laissez-le enfin vibrer.

 

Cultivant l’authentique

Alors vous vous découvrirez,

Comme de la musique

Modulant sans arrêt.

 

C’est un meurtre à mon sens

De faire taire au profond

Qui bouillonne l’essence

Pour quelques ingrates raisons.

 

Vous n’êtes pas coupable

Vous n’êtes pas petit,

Vous êtes le grain de sable

Et puis la plage infinie.

 

Montrez-moi si votre âme

Est-elle de feu où bien de terre !

Montrez-moi que la flamme

Qui est faite d’eau peut-être d’air,

 

Danse et chante derrière

Derrière vos deux yeux en barrière !

 

D’un rêve de l’esprit

Oh je vous ôte aujourd’hui,

Ce voile de la honte

Oh qui vous pie et qui vous suit

Occultant ce qui monte

Ce qui vous monte au paradis.

 

***

J’ai marché tout comme vous

Dans ces pays arides.

Mis à terre un genou

Et vu en moi le guide.

 

J’aperçus la lumière

Au delà des mentaux

Que nous tissent en enfer

Les tissus de l’ego.

 

J’ai croisé mille fois

Ces tendances animales

Ressenti le vent froid

Des souffrances normales

 

Aujourd’hui je soupire

Et regarde au profond,

Ce qui me fit souffrir

Et toucher au tréfonds.

 

J’embrasse mes frères

Comme je m’embrasse moi

Je vous vois en misère

Dans de durs émois.

 

Regardez au devant,

Au delà du possible !

Vous serez dans ce vent

Porté par cette cible.

 

 

 

 

Petit bonhomme

 Em / G

Pont  : Asus9 / Em

 

aiwambalmaon nitoukerai tcheningoyé

Atato kenouiararo

 

Traversant les déserts

Il a trouvé une oasis

Son cœur alors s’est remplit d’air

Et d’images aux couleurs métisses.

 

Une amie avec qui jouer

A partager la traversée,

Une âme qu’il a retrouvée

Après quelques milliers d’années.

 

Et aujourd’hui petit bonhomme pourra réciter ses poèmes.

Aujourd’hui petit bonhomme pourra crier ses « je t’aime ».

Aujourd’hui petit bonhomme sera gentil pour quelqu’un.

Aujourd’hui petit bonhomme pourra sentir que nous sommes un.

 

Aujourd’hui petit bonhomme pourra partager son bonheur.

Aujourd’hui petit bonhomme ne connaîtra jamais plus la peur,

Jamais plus la peur.

 

anianou amoulé akeinl kelnéné kalnou boullila

hambéhé kalanié hambéhé kélénié

Hambéhé kélénié toua bouni falafénou béhé kélénié

 

Petit bonhomme ces yeux miroir,

Tu les à toujours mérité.

Et n’aie pas peur qu’il fasse noir

Car tu fais la réalité.

 

Petit bonhomme n’écoute pas ceux

Qui disent que la vie est souffrance !

Petit bonhomme n’écoute pas ceux

Qui n’ont pas eu, pas eu d’enfance

Petit bonhomme n’écoute pas ceux

Qui disent que la vie se termine

Petit bonhomme n’écoute pas ceux

Qui mettent un point à ce que tu imagine,

Imagine !

 

La foi en l'avenir

 Fm / G° / Ab / Bbm

 

 

De ma guitare,

Je compte faire revenir,

S’il n’est pas trop tard,

La foi dans l’avenir.

 

Je ne suis pas de ceux

Qui te demanderont,

Je veux dans tes yeux

Le bonheur en expression.

 

Tu vois je souris

Quand je te sais heureux mon ami.

Jamais je ne faiblis

Face aux épreuves de la vie.

 

Chaque matin

Je m’adresse au divin.

Chacun de mes gestes

Soit la force du bien.

 

Comme le roc, le chêne, la montagne sacrée,

Je voudrais être celui, qui t’aide à monter.

 

J’espère comme moi que tu vois

Les couleurs infinies de tout ça.

J’espère comme moi que tu sens

La chaleur du fond des sentiments.

Comme moi, j’espère que tu goute

Au paradis qui se cache derrière le doute.

 

Et de toute ma voix

Je compte faire revenir

Cet écho en toi

La foi dans l’avenir

J’aperçois ton regard

Tu voudrais faire revenir

S’il n’est pas trop tard

La foi dans l’avenir.

 

Au fond de ton cœur

Tu voudrais maintenant tarir

La source des peurs

Tu sais qu’on peut ne plus jamais souffrir !

 

De ma guitare je compte faire revenir

S’il n’est pas trop tard

La foi dans l’avenir

J’aperçois ton regard

Tu voudrais faire revenir

S’il n’est pas trop tard

La foi dans l’avenir.

 

Au fond de ton cœur

Tu voudrais maintenant tarir

La source des peurs.

Tu sais qu’on peut ne plus jamais souffrir !

 

La rivière

 Refrain  : Em / D / Am / Em / B7 / Em

Couplets  : Am / Em

 

Et en voyant la rivière j’ai compris

Comment coule l’eau,

Comment va la vie.

(bis)

 

Mais où sont-ils passés les sages et les prophètes,

Les fous du roi, les mages et les poètes ?

Mais où sont-ils passés les artistes intelligents

Qui font de leurs dix doigts de l’art innocent ?

Mais où sont-ils passés les conteurs et les joueurs

Qui nous font voir du rêve et ne demandent que le bonheur ?

 

Ceux qui agissent pour partager la beauté ?

Je lève mon poing bien haut, au nom de la liberté.

Dans les yeux d’une enfant j’ai vu la réalité,

Je me mets au service de l’immensité.

 

Que dans vos yeux à tous s’éveille comme une flamme,

Un éclat de merveille qui vient du fond de votre âme.

Et que tous les matins chacun en son intime,

Se dise « je suis bien » et non plus une victime.

 

Et en voyant la rivière j’ai compris

Comment coule l’eau,

Comment va la vie.

 

J’ai compris qu’un jugement n’existait pas

Et que si je prends le chemin pas à pas,

Je ferai toujours plus beau

Mon quotidien comme un cadeau.

Je ferai toujours plus grand

Mon destin, mes sentiments.

Je ferai toujours grandiose

Oh ma vie et en osmose

Avec toi, avec moi et tous ceux qui nous composent.

 

J’ai rencontré la mère nature

Se déployer de tout son brillant

Et dans le ciel l’emportant sur l’obscur

Me fit sentir que j’étais de ses parents :

Son fils exactement, son fils exactement.

 

Je t’en supplie, toi qui prends le message,

Va de ta vie et deviens le grand sage

Dont le monde à besoin pour enfin respirer,

Accepte le destin ! Pour cela tu es fais.

Son fils exactement, son fils exactement.

 

Samadhi

 Couplets  : C#m (mi basse et aiguë à vide) / Dmaj7 (mi aiguë à vide) / C#m (mi basse et aiguë à vide) / C°

Refrains  : F#m / Ab / C#m (mi basse et aiguë à vide)

 

Va et traverse l’expérience !

Cours, saute et jamais ne t’arrête !

Même si la vie est de souffrance

C’est le bonheur ta seule quête.

Saute la tête la première

Dans le roc de l’atmosphère.

Par ici tu trouveras

Ce qui te réalisera.

 

Samah Samadhi.

 

C’est devant toi que se décline

Le champs de tous les possibles.

Et les couleurs par milliers

N’attendent qu’après ta parole.

Avance-toi et imagine !

Concentre toi sur cette cible !

Et les couleurs par milliers

Heureuses de jouer leur rôle.

 

Samah Samadhi.

 

Des profondeurs abyssales

Revient l’enfant téméraire

Conscience devenue totale

Il s’est adressé à ses frères.

 

« Combien de femmes et combien d’hommes

Ont-ils vu, ont-ils su ? »

« Combien de femmes et combien d’hommes

Ont-ils goûté à l’absolu ? »

« Combien de femmes et combien d’hommes

Se sont-ils posé la question ? »

« Combien de femmes et combien d’hommes

Ont-ils la moindre ambition ? » …

 

Il me faut traverser le monde,

Donner le corps et puis la tête.

Être actif à chaque seconde.

L’ardeur de la première quête

Je donnerai par mon image

Et infiniment concentré

Donnerai l’ardeur d’être sage,

Le goût de se réaliser !

 

Samah Samadhi.

 

Puissè-je atteindre la libération absolue.

Puissè-je faire que mon âme encore évolue.

(bis)

Puissiez-vous appréhender la matrice dans son entièreté

Puissiez-vous vous évader des grands murs de l’avidité.

 

Samah Samadhi

 

Des parts de moi ont besoin d’Elle

Tellement de parts, de la compassion.

(bis)

 

En mon cœur tout les ashrams du monde vibrent et battent à l’unisson.

Ici en mon sein se déploie, de tout les Bouddhas la noblesse.

Mon éveil est une pierre qui embrasse l’océan de l’unité quantique.

Comme des ronds dans l’eau, Ananda, la béatitude, touche toute la création.

 

Je m’expanse… je m’expanse.

 

Tel le soleil, ce prodigieux Amour rayonne sur un environnement qui s’épanouit.

Alors on danse. On rit. On chante, que la vie est belle.

Que la vie est belle !

 

Gloire ! Gloire ! Gloire à toi qui nous as faits et qui nous aime !

Gloire à toi qui nous as faits et qui nous aime !

De l’ignorance à la conscience tu nous mènes.

De la peur à l’Amour tu nous mènes.

De l’obscurité à la lumière tu nous mènes !

 

Et les âmes libérées, aujourd’hui, s’inclinent à tes pieds de lotus pour te porter louanges.

 

Ô toi, l’incommensurable Atman.

Ô toi, l’incommensurable Brahman.

 

Merci, merci, merci

 

Yevam

~Yod He Vod He Yaweh ~

 

***